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Du nouveau sur la règlementation concernant les réacteurs
Article paru dans Aéromodèles (FFAM) d'octobre 2003

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	Catégorie 1 : aéromodèles de masse inférieure à 12 kg (réservoir plein) dont la poussée en jet direct est inférieure ou égale à 80 daN et dont le rapport poussée/poids est inférieur à 1.3 ou dont la puissance disponible sur arbre pour les réacteurs munis de BTP est inférieure à 5 kW (à confirmer)
	Catégorie 2: aéromodèles de masse inférieure à 25 kg (réservoir plein) et n'appartenant pas à la catégorie 1 dont le rapport poussée/poids est inférieur à 1.3 ou dont la puissance disponible sur arbre pour les réacteurs munis de BTP est inférieure à 5 kW (à confirmer)

	Réacteur prêt à l'emploi d'origine industrielle
	Son démontage est autorisé (sauf avis contraire du constructeur) et deux niveaux d’intervention sont définis : · le démontage des parties non tournantes · le démontage parties tournantes. Après démontage des parties non tournantes et avant la remise en vol, un contrôle du fonctionnement au sol pendant 2 minutes avec mise en puissance d’au moins 15 secondes est impératif. Le démontage des parties tournantes entraîne, avant remise en vol, un test au sol avec production d’un “PV de point fixe” (voir plus bas). En cas d’accident et le cas échéant, le “PV de point fixe” sera réclamé par la FFAM. Dans le cas de l’achat d’un moteur industriel d’occasion, un “PV de point fixe” devra être produit par l’acheteur avant de voler et une copie envoyée à la FFAM.

	Réacteur en kit d'origine industrielle
	Avant le premier vol, un test officiel au sol devra être effectué, de façon à obtenir un “PV de bon fonctionnement” (voir pls bas). Ce document est indispensable pour pouvoir voler avec un moteur en kit et pourra être réclamé par le responsable d’un terrain ou d'une démonstration. La non présentation de ce document pourra être un motif suffisant pour refuser les vols. Le démontage d’un moteur en kit est évidemment autorisé et les procédures avant remise en vol seront identiques à celles appliquées au réacteur prêt à l’emploi de type industriel. En cas d’accident et le cas échéant, le “PV de point fixe” sera réclamé par la FFAM. Dans le cas de l’achat d’un moteur en kit d’occasion, “un PV de point fixe” devra être produit par l’acheteur avant de voler et une copie envoyée à la FFAM.

	Réacteur de construction amateur
	L’agrément FFAM nécessite la fourniture d’un dossier technique définissant les caractéristiques limites de fonctionnement (vitesse de rotation, température, pression, etc.), indépendamment du système de régulation mis en place, ainsi qu’un test au sol permettant d’obtenir un “PV d’agrément fédéral” (voir plus bas ). Ce document est indispensable pour pouvoir voler avec un moteur de construction amateur et pourra être réclamé par le responsable d’un terrain ou d’une démonstration. La non présentation de ce document pourra être un motif pour refuser les vols. Après démontage des parties tournantes ou non tournantes, les procédures avant remise en vol seront identiques à celles appliquées au réacteur prêt à l’emploi ou en kit. Dans le cas de l’achat d’un moteur de construction amateur, “un PV de point fixe” devra être produit par l’acheteur avant de voler et une copie envoyée à la FFAM.

	PV DE POINT FIXE		PV DE BON FONCTIONNEMENT POUR UN REACTEUR EN KIT		PV D’AGREMENT FEDERAL POUR UN REACTEUR DE CONSTRUCTION AMATEUR
	Quel que soit le type de moteur, après démontage des parties tournantes et avant remise en vol, un contrôle au sol est imposé à l’utilisateur en présence d’un officiel fédéral, membre du RNCSAM et n’appartenant pas à l’association de l’utilisateur. Ce test consistera en la réalisation de 3 cycles de bon fonctionnement (début de rotation, vitesse de rotation stabilisée, mise en puissance maximum d’au moins 15 secondes et arrêt) d’une durée minimale de 2 minutes chacun (durée prise entre la fin de séquence de démarrage et le début de la séquence d’arrêt). À l’issue du test, un “PV de point fixe” sera rempli par l’officiel et signé par ce dernier et l’utilisateur. Une photocopie de la facture de l’industriel précisant l’essai moteur pourra se substituer au “Pv de point fixe”.		Avant mise en vol d’un moteur en kit, l’utilisateur devra démontrer, en présence d’un officiel fédéral (juge VRC du RNCSAM et n’appartenant pas à l’association de l’utilisateur), 5 cycles consécutifs de bon fonctionnement (début de rotation, vitesse de rotation stabilisée, mise en puissance maximum d’au moins 15 secondes et arrêt) de 3 minutes chacun (durée prise entre la fin de séquence de démarrage et le début de la séquence d’arrêt). À l’issue du test, un “PV de bon fonctionnement” sera rempli par l’officiel et signé par ce dernier et l’utilisateur. Une copie du “PV de bon fonctionnement” ou une photocopie de la facture de l’industriel précisant l’essai moteur sera à adresser à la FFAM.		L’agrément fédéral pour un réacteur de construction amateur s’obtient en démontrant un bon fonctionnement au sol d’au moins 30 minutes en 5 cycles consécutifs (début de rotation, vitesse de rotation stabilisée, mise en puissance maximum d’au moins 15 secondes et arrêt) et cumuler au moins 10 minutes à pleine puissance. Ce test devra être réalisé en présence d’un officiel fédéral (juge VRC du RNCSAM et n’appartenant pas à l’association de l’utilisateur) et le “PV d’agrément fédéral” sera signé par les deux parties. Une copie du “PV d’agrément fédéral” précisant l’essai moteur sera à adresser à la FFAM.